Le Drive-to-Store est le growth marketing du retail, c’est-à-dire un ensemble de techniques et d’outils qui doit générer le maximum de trafic en magasin -idéalement le maximum de trafic qualifié-, produire la conversion de ce trafic en acheteurs, et avec le meilleur panier d’achat possible.
Il faut mailler et consolider une longue chaîne qui doit engager un visiteur qui se balade online à plusieurs dizaines de kilomètres du magasin, ou bien un passant qui marche sur un trottoir dans le quartier, à venir et devenir un bon acheteur en magasin !
La question cruciale qu’il faut d’abord vous poser avant d’investir dans des dispositifs et des outils de drive-to-store est bien sûr la proposition de valeur de vos produits ou des services que vous proposez en magasins, ou de l’offre particulière en cours. Si vous êtes convaincu par cette proposition de valeur, si vous avez la certitude qu’elle est assez forte pour attirer à elle votre cible comme un aimant, alors investissez. Si ce n’est pas le cas, retenez-vous car vous pourriez perdre de l’argent.
C’est ainsi que le drive-to-store rassemble des outils aussi divers que du reciblage de ses propres visiteurs de son site internet pour les emmener vers son ou ses magasins, des publicités online ciblant des communautés ou des visiteurs de sites concurrents, le ciblage de passants physiques dans le quartier à travers des notifications poussées sur les smartphones, ou encore le décor approprié de la vitrine qui est le dernier lieu de conversion possible. Pour nous, il s’agit bien de growth marketing, c’est-à-dire un assemblage d’outils de growth hacking mais aussi d’outils beaucoup plus traditionnels et parfois évidents.
Dans tous les cas, ayez en tête qu’il ne peut y avoir qu’un seul outil pour embrasser toutes les problématiques de drive-to-store. Il en faut plusieurs pour couvrir la chaîne, pour faire entonnoir jusqu’au bout et dans un processus répété. Des outils pour toucher et informer sa cible autant que possible (premier acte), des outils pour se rappeler à elle aux bons moments et aux bons endroits (deuxième acte), et des outils déclencheurs (dernier acte). Bref, envisagez le drive-to-store comme un vrai programme à mettre sur pieds et non pas comme un ou deux outils épars pour se donner bonne conscience.
A l’époque d’Amazon, des e-marchands et des grandes surfaces, le retail physique a besoin d’aide pour continuer à être évident. Il faut poser sur lui un regard, de l’intelligence et des actions concrètes !
And retail growth will be back again !
Merci pour cet article très intéressant!