Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes rendus à Rouen, capitale de la Normandie, pour découvrir la nouvelle cave du moment, qui porte le nom de son créateur, « Raphaël ». Mélanie, sa femme et co-gérante de l’établissement a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Parlez-nous de la cave Raphaël.
M : La Cave Raphaël est ouverte depuis le 7 janvier 2017. L’idée de base était de créer notre cave idéale : connaître tous nos vignerons, choisir des gens avec qui on a envie de travailler, et proposer un bon rapport qualité-prix. On fait donc beaucoup de « vins de copains », on n’est pas forcément élitistes, et on travaille aussi avec des coopératives, comme la Chablisienne, qui fait de très bons vins. On s’est fait plaisir sur notre sélection, et c’est très valorisant quand on a de bons retours de nos clients.
Comment la travaillez-vous ?
M : On goûte tout, on essaye de sortir des sentiers battus, que ce soit pour les vins, toutes régions de France confondues, ou pour les spiritueux. En plus, Romuald nous a rejoint, un sommelier de formation qui a travaillé avec Marc Veyrat et Hélène Darroze. On sélectionne les nouveaux vins à 3, étant donné que nous avons des palais différents, on confronte nos opinions, ce sont des décisions collégiales.
Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans le vin ?
M : Le vin c’est avant tout de la psychologie, il y a toujours une histoire, une complexité dans le rapport au vin, on entre dans une intimité. Notre but, c’est de rechercher les plus belles émotions possibles, de raconter le vin et ses anecdotes, et ce qui me plaît, c’est ce côté convivial exceptionnel.
Parlez-nous de vos clients
M : Ils sont supers, très sympas dans l’ensemble, on a déjà beaucoup d’habitués qui viennent toutes les semaines, et aussi des clients plus « pointus », qui viennent grâce au bouche à oreille.
Vous organisez des événements ?
M : Beaucoup de cours d’œnologie, des initiations à la dégustation, très conviviales, sur des thématiques, comme les cépages à travers le monde, une région, ou autour d’un grand vigneron qui vient animer l’événement. On a également organisé un accord pâtisseries et vins, dans le cadre d’un défilé Claudie Pierlot, c’était très sympa, avec des choses sortant de l’ordinaire, un chocolat avec un vin chypriote par exemple.
J’ai vu que vous aviez un « corner » Vodka Lab…
M : Oui effectivement ! Raphaël a rencontré les fondateurs sur un salon, puis on a fait la dégustation, une trentaine de vodkas environ… et on a beaucoup aimé ! On référence une dizaine de leurs produits.
Quels sont vos coups de cœur ?
M : C’est une question difficile…. Il y a plein de choses originales, qui ont de belles histoires, et qui sont de très bons produits. Je pense notamment à la Veuve Capet, une vodka faite à Reims à base de raisins Chardonnay, et à Folle Envie, une sorte de Spritz bio à la française, excellent.
Justement, quid de la part de bio dans votre gamme ?
M : Philosophiquement parlant, le bio est une idée superbe. Néanmoins, il y a parfois certains vignerons qui travaillent en bio, mais qui ne préfèrent pas avoir le label, dans le cas où ils doivent traiter des vignes mourantes. Les vins nature peuvent quant à eux réserver de mauvaises surprises. Mais si c’est beau, bon et bien fait, on ne va pas s’en priver.
Que faites-vous pour vos vitrines ?
M : On aime beaucoup les gros contenants, c’est non seulement très bien pour la garde des vins, et en plus ça fait son effet en vitrine.
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