Quel est le rapport entre un radis, un donut, une pizza et une sardine ? Réponse : le champagne !
Vous l’avez probablement vue, certains parmi vous ne s’en sont peut-être pas encore remis, d’autres ont adoré, je parle bien sûr de la campagne du syndicat des vignerons de Champagne.
Le Syndicat, qui regroupe plus de 14 000 vignerons sur les 16 000 que compte la Champagne s’est donné pour mission d’ouvrir la consommation du champagne à tous les instants de la vie.
Plus besoin d’attendre l’anniversaire du père ou le Réveillon de Noël, « le champagne, c’est maintenant ».
Un message qui en dit long sur le poids de la tradition, mais aussi sur le vent qui tourne en Champagne. Attaqué par les vins rosés, les vins blancs, les proseccos, qui eux, n’ont pas de religion sur les bons moments de consommation et se consomment à tous moments, le champagne doit bouger les lignes dans l’esprit des consommateurs, et probablement aussi dans celui des professionnels que vous êtes.
Est-ce une question de survie ? Probablement pas, mais de pérennité, certainement. C’est justement dans ce temps long qu’agit le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne.
Car les chiffres en effet ne paraissent pas terrifiants et pourtant : +300 millions de bouteilles sont expédiées chaque année, dont 50% en France, pour un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros pour la filière, et le solde dans la balance commerciale apparaît encore excédentaire. Mais justement, en France, on constate depuis plusieurs années une baisse des expéditions de 4% par an… contre une hausse moyenne du vin rosé de… +4% par an aussi.
Cette attrition continue des ventes en France a forcément un goût amer, et il fallait réagir.
Cette campagne, c’est donc d’abord la volonté d’un choc dans la culture de consommation. Un choc qui permette à chacun d’appréhender le champagne dans « son quotidien », dans le cadre d’une vie moins structurée autour des repas, plus en mouvement, « on-the-go » comme disent les professionnels, plus nomade, plus en picking. Un choc à 12 millions d’euros sur 3 ans. Tel est le plan d’investissement du syndicat. Si c’est bon pour la filière, alors c’est bon pour la France !
Vous reprendrez bien une petite coupe avec votre œuf à la coque?
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