C’est avec un immense plaisir que nous avons rencontré Benjamin, pilier de la boutique Les Grandes Caves à Clichy, dans la banlieue de Paris. Une ancienne mercerie transformée en cave en 1947, un lieu rempli de charme.
Comment êtes-vous tombé dans le vin ?
B : Il y a d’abord un contexte familial très propice : j’avais un grand-père fromager, et un autre qui fabriquait des bouchons ; j’avais donc déjà un peu la fibre. Adolescent, à force de dégustations, c’est devenu véritablement une passion.
Quand êtes-vous arrivé aux Grandes Caves ?
B : Ça fera 9 ans en février, et c’est mon premier « vrai job » ; quand je suis arrivé, je venais de terminer ma formation de caviste, un BTS en alternance dans une cave parisienne aujourd’hui fermée, Vins & Délices.
« Elle a vraiment beaucoup de cachet »
Pourquoi ici ?
B : Il y avait d’abord une très belle gamme, très étoffée, avec des références très rares et difficiles d’accès ailleurs. Le cadre m’a également séduit : la cave existe depuis 1947, tout le mobilier date de cette époque, elle baigne véritablement dans son jus, elle a vraiment beaucoup de cachet.
« C’est une vrai cave indépendante »
Parlez-nous un peu de vos bouteilles
B : La cave est très axée Bourgogne et Rhône, avec des grandes références comme les domaines Coche-Dury, Armand Rousseau ou encore Pierre Morey. On y trouve aussi beaucoup de vins de Loire et du Languedoc, ainsi que les indispensables Bordeaux et Champagne. Côté spiritueux, on est assez complet, avec des whiskys principalement écossais et japonais, des Cognac, des Armagnac, rhums, vodkas et gins. C’est une vraie cave indépendante, on va le plus possible dans le vignoble, pour choisir les meilleurs produits et trouver de nouveaux talents.
Proposez-vous des vins étrangers ?
B : Oui ! Des vins du Nouveau Monde, mais aussi de la Vieille Europe, en particulier du côté de l’Allemagne et de l’Autriche, principalement des blancs mais également quelques perles en rouge, les autrichiens plus particulièrement.
Quid des vins bios/biodynamiques ?
B : On ne classifie pas de cette manière-là, et on ne s’interdit aucun produit pourvu qu’ils soit bon et bien travaillé. Néanmoins, 35 à 40% de notre gamme est bio, et nous avons également un certain nombre de références en biodynamie.
« Partager avec les clients et leurs faire découvrir d’excellents vins »
Quel est votre coup de cœur du moment ?
B : Incontestablement le Hautes Côtes de Nuits blanc 2014 du Domaine de la Douaix ; un Chardonnay évidemment, avec beaucoup de prestance qui se rapproche de certains grands vins bourguignons, qui rappelle le style du Domaine Roulot, avec une belle vivacité, beaucoup de fraîcheur, et un côté net et précis. Toutes les bouteilles (une centaine), sont parties en moins d’un mois !
Qui sont vos clients ?
B : La clientèle de la cave est très diversifiée : des clichois plus ou moins amateurs, des jeunes néophytes, de vieux habitués, mais aussi des connaisseurs avides de nos références de Bourgogne.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
B : C’est partager avec les clients et leur faire découvrir d’excellents vins ; c’est aussi la vente dans son ensemble.
« On attend la première campagne avec impatience! »
Organisez-vous des événements ?
B : Oui et ça fonctionne assez bien ! On fait des animations assez régulièrement, le vendredi ou le samedi en présence de vignerons ou de représentants de maisons de Champagne.
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